Accepter qui l’on est, accepter sa différence.

Imaginez un zèbre voulant se fondre dans un ara rempli de chevaux ? Impossible me diriez-vous. C’est pourtant ce qui m’est arrivé il y a quelques années quand je venais de débuter dans le monde de travail.Tout excité à la fin de mes études, je pensais participer naïvement à des projets créatifs mais ce n’était pas le cas. Au début je m’étais dit que c’est parce que je débutais. Très vite j’ai perçu que ça n’était pas la raison et que ce ne serait jamais le cas, sans pouvoir mettre le doigt dessus. Mes collègues me trouvaient bizarre au cours de nos nombreuses discussions. Au bout d’un certain temp, j’ai moi-même fini par me demander si quelque chose ne clochait pas chez moi. Comment se faisait-il que je sois autant en déphasage avec la plupart des gens ?Je n’arrivais pas à rentrer dans le moule. Au bout de quelques mois, je voulais passer à autre chose. J’ai même changé d’entreprise plusieurs fois, mais rien n’a changé. A chaque fois, je ne me sentais pas à ma place. Je n’avais pas compris que le problème c’était moi, et non les autres, encore moins les entreprises.

Un mal être à plusieurs niveaux

J’ai procédé ainsi des années durant, au point de devenir l’ombre de moi-même. A y repenser aujourd’hui, j’étais devenu pathétique. J’essayais de porter des masques sur différents plans de ma vie :

1. J’ai essayé de me créer des passions alors que j’en avais déjà.

D’ailleurs ça me rappelle une conférence d’introduction aux nouveaux embauchés auquel j’ai pu participer. Le conférencier a demandé à chacun d’entre nous de partager ses passions. La plupart des gens répondait par des choses simples : les arts martiaux, la musique, le sport, etc. Et puis quand mon tour est arrivé j’ai répondu “la méditation, le développer personnel“, et là, un blanc monumental s’en est suivis. Comme si je venais de prononcer quelque chose de tordue ou de choquant. Cela sortait apparemment bien trop de l’ordinaire.Pourquoi ? Et bien parce que mes passions tournaient autour de l’homme, de choses à la fois abstraites et profonde. Tandis que celles de mes collègues portaient sur des choses très concrètes et bien plus attractive par le commun des mortels comme les voitures, la cuisine, le sport ou le bricolage.Par la suite et durant les pause-café et au repas du midi, j’ai eu du mal à participer aux conversations. J’ai donc essayé de me documenter sur les hobbys des autres pour avoir de quoi échanger afin de m’intégrer davantage. Ça a fonctionné quelques semaines, quelques mois. Et puis tout naturellement j’ai fini par lâché. Mes passions naturelles ont refait surface, je ne pouvais simplement pas les partager…

2. J’ai essayé de me contenter de ce que j’‘avais.

Comme on dit dans le jargon, j’avais un travail qui m’assurait une sécurité financière, un travail alimentaire dit on aussi parfois. Je m’étais fait une raison à force d’écouter mon entourage. Et puis au final, rien ne m’empêchait de faire comme les autres. Aller au travail faire le stricte nécessaire, et revenir chez moi vivre ma vie. Ça ne devait pas être si difficile que ça, quand on y regarde de plus près c’est ce que font la plupart de gens. Pourquoi se compliquer la vie ?Alors J’avais commencé à me focaliser sur ce que je gagnais, les avantages, les voyages. J’avais alors redoublé d’effort pour être comme les autres, afin de pouvoir m’intégrer dans les discussions qui me semblais sans importance. J’avais essayé de me satisfaire de ma routine. Faire ce qu’on me demandait au travail et rester tranquille. Le problème, c’est que mon naturel tout comme mes passions ont fini par revenir au gallot. Cette case dans lequel je m’étais tant donné de mal à entrer ne pouvait me convenir. C’était comme vouloir rentrer dans une paire de chaussure très classe mais trop petite. Dans le seul but de rentrer dans les codes vestimentaires superficiel de la société.

3. J’ai refusé de prendre le temps de m’écouter

La pire chose que j’ai pu faire, a été de refuser d’écouter ces parties de moi qui ne s’exprimaient pas. Le désir de créer, d’improviser, celui de construire. Le souhait de me challenger, d’explorer. Je voulais sentir que mon rôle servait à quelque chose, à quelqu’un. Refuser cette réalité, m’a conduit à accumuler des douleurs d’années après années. A force de les ignorer, elles me détruisaient de l’intérieur. Sans en avoir conscience, j’étais en train de survivre, malgré mon travail dit alimentaire. Au lieu de vivre ma vie, je la subissais, comme un poids, jusqu’à ce que le déclic survienne !

Sachez qu’il existe des solutions !

1. Lister les situations que vous trouvez désagréables au travail ou en famille. Vous pouvez vous servir d’un journal pour faire cela. Ecriture jouera le rôle de soupape pour vos émotions. Mais ça vous permet aussi de trouver la douleur qui se cache derrière cette situation qui vous déplaît. Si vous arrivez à mettre le doigt dessus, vous aurez trouvez une nouvelle piste pouvant vous mener vers votre nouvelle voie.

2. Arrêter de faire semblant. Si une discussion ne vous plait pas. Mieux vaut rester soi-même et différents que passer pour quelqu’un de faux. Cela vous dessert en plus de vous demander une énergie considérable pour vous y tenir AU début c’est difficile, vous pourriez passer pour quelqu’un qui n’est pas cultivé ou qui veut rester à part. Toutefois, vous aurez au moins le mérite de garder votre estime de soi.

3. Prenez contact avec nous pour vous permettre de faire des progrès considérables grâce à notre suivi personnalisé et vous gagner un temps précieux grâce à notre expérience.

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