La procrastination c’est décider de décaler le moment où l’on effectue une action à cause de l’image que notre inconscient se fait de ladite action au moment de sa création.
Nous sommes tous des procrastinateurs, mais n’avons pas le même degré de procrastination.. Chez la plupart des gens ça se limite à un type d’activité (faire les tâches ménagères ) ou un domaine de la vie ( le bien être ) , mais c’est plus sévère chez d’autres qu’on appelle procrastinateurs chroniques. Ça affecte plusieurs domaines presque tous les domaines de leur vie. Fuir l’action prévue au moment où son exécution se présente. C’est plus fort qu’eux. La procrastination chronique est donc le fait de constamment procrastiner quelque soit le domaine.
Plusieurs catégories de personnes peuvent faire partie des procrastinateurs chroniques dans le sens où elles le font tout le temps. Par contre mais pas pour les même raisons: les personnes avec les troubles de l’attention ou les surdoués par exemple en sont des exemples.
Ici nous parlons de la procrastination chronique au sens c’ est une forme d’addiction profonde qui fait qu’on a tendance à fuir tout ce qui pourrait nous déplaire sur le moment présent. On se réfugie ailleurs dans les rêvasseries ou dans une autre activité.
Quels sont des symptômes habituels ?
- ils ont beaucoup d’idées
- Ils n’aiment pas être cloisonnés
- Ils n’aiment pas la répétition
- Ils ont une perception biaisée de l’écoulement du temps
- ils ont un coté perfectionniste
- ils n’aiment pas l’incertitude sur le moment de la gratification
- Ce sont des rebelles dans l’âme
Ils ont beaucoup d’idées
Ils en ont constamment . C’est un avantage pour approcher les problèmes sous divers angles. Mais c’est un inconvénient pour resté concentré.
Ils perdent trop de temps à rêvasser. Ils vivent toujours dans le futur avec beaucoup de « si-alors »
A un moment où un autre, on se fixe une direction à suivre. On doit s’y tenir pour obtenir des résultats.
Ils n’aiment pas être cloisonnés
Même s’ils décomposent de grands projets en petits morceaux, leurs pensées sont toujours attirées par le tableau d’ensemble. et vice-versa. Ce comportement est bon au démarrage, mais mauvais pour la suite.
Au lieu de continuer d’approfondir un travail qu’ils ont commencé, ils seront naturellement plus attirés par de nouveaux projets, par l’évaluation de nouvelles pistes.
C’est pourquoi ils commencent beaucoup de choses mais ne finissent jamais rien. Ils ont toujours plusieurs projets en cours, à différents stades de développement, mais n’ont rien de concret et de cohérent à présenter.
Par exemple, en supposant qu’un devoir soit donné aux étudiants, un non-procrastinateur trouvera normal de se concentrer sur un sujet – l’introduction -.Ensuite, il le terminera pour arriver à un premier projet après une semaine. L’enseignant fournira des commentaires avant de poursuivre.
Un procrastinateur chronique, quant à lui, commence un morceau d’introduction, puis un morceau de conclusion, et enfin un morceau du corps. Après une semaine, il n’a toujours rien à montrer pour recevoir des commentaires lui permettant de progresser sur son devoir.
ils n’aiment pas la répétition
La répétition est la mère de la maîtrise. Il faut constamment revenir sur le travail initial pour passer au niveau suivant.
A cause de leur fort Ego , ils n’aiment pas regarder dans le passé. ils sont toujours dans la découverte du futur. Par conséquent, ils ne capitalisent pas sur les informations dont ils disposent déjà.
Ils s’ennuient énormément lorsqu’il s’agit de tâches non créatives.
Au lieu de se perfectionner sur le peu qu’ils connaissent déjà , ils préfèreront s’adonner à la nouveauté de l’étape suivante.
Ils ont une perception biaisée de l’écoulement du temps.
Les procrastinateurs chroniques ont toujours une projection temporelle très optimiste.
- Même s’ils réalisent logiquement que leur fixation d’objectifs est très peu probable, une partie d’entre eux dira ceci :
«Je suis spécial, vraiment spécial. Je peux gérer ça si j’y pense. Je le fais habituellement à la dernière minute, donc je peux répéter la même performance »
- Préparer l’examen Toefl en deux semaines où 3 mois sont nécessaires.
- Prévoir 2 heures pour rédiger un devoir où 5 heures sont nécessaires.
- Recommencer à courir au même rythme après deux mois d’arrêt
- Réserver deux jours pour livrer un travail qui a nécessité 2 fois plus de temps dans le passé.
En conséquence, ils se sentent constamment occupés, créant une sensation de stress permanent. Le pire est que moins ils accomplissent, plus ils essaient de se rattrapper avec des objectifs plus irréalistes.
Ils ont un coté perfectionniste
Le premier réflexe objectif n’est pas de viser la version minimaliste, mais la version la plus about. Même s’ils commencent tout juste à écrire des articles, ils ne toléreront aucune erreur.
Même s’ils commencent un nouvel emploi, ils n’accepteront pas d’exposer un manque de connaissances. Ils préfèrent garder leurs doutes pour eux-mêmes,. plutôt que de poser une question « bête » .
Ils préféreront garder un projet qui ne progresse pas bien sous le coude, plutôt que de demander activement de l’aide.
Ils n’aiment pas l’incertitude sur le moment de la gratification
Les procrastinateurs chroniques veulent voir le bout du tunnel avant de commencer. Ils veulent connaître tous les tenants et aboutissants qui mèneront à la ligne d’arrivée.
Ne pas savoir s’ils finiront et comment ils finiront est suffisant pour les bloquer. Même cela ne les aide guère à l’exécution des actions à portée de main, ils préfèrent s’inquiéter des risques potentiels de ne pas terminer.
«Mon idée est-elle théoriquement conçue pour garantir le succès»?
« Vais-je réussir à résoudre cette partie de l’exercice dans les 2 prochaines heures ? »
Ce sont des rebelles dans l’ame
Ils n’aiment pas être commandés injustement. Si leur patron leur dit de faire quelque chose de manière militaire, Ils exprimeront leur mécontentement par une agressivité passive. Un exemple serait de bâcler le travail ou ne pas le rendre à temps.
La procrastination devient alors pour outil pour dire « hé je n’ai pas aimé la façon dont tu m’as parlé la dernière fois ». « Je m’en fiche que tu sois patron. Il faut parler aux gens avec respect lorsque vous voulez qu’ils fassent quelque chose. »
Ils n’aiment pas évoluer dans un environnement trop cadré, cela les rend délibérément improductif leur mécontentent.